Mots-clés : Points noirs dans l'environnement, Enquête publique, l'ASBL Trop de Bruit en Brabant wallon
Selon les extraits de la notice d'incidences à notre disposition, la transformation de la station relais implique apparemment deux modifications fondamentales :
- le placement de 3 nouvelles antennes panneaux UMTS 900 de 270 cm
- le remplacement des antennes Proximus sur le nouveau mât haubané.
Pour le point 1, nous pouvons considérer qu’il s’agit d’une augmentation des nuisances à charge des riverains de la station relais, la dite station relais ne respectant déjà pas la distance minimale avec les habitations. Subséquemment, l’avis technique de l’ISSeP ne comporte pas de graphique concernant la nouvelle norme de 3v/m, pourtant un élément important pour la prise de décision.
Par ailleurs, n’oublions pas que la demande des habitants en matière de couverture de téléphonie mobile porte principalement sur une couverture GSM classique et non sur une couverture UMTS.
Pour le point 2, s’agit-il d’un replacement des mêmes antennes ou d’un remplacement par de nouvelles antennes ? Et s’il s’agit d’un remplacement, sera-ce avec des antennes du même type ?
Pour le point 2, s’agit-il d’un replacement des mêmes antennes ou d’un remplacement par de nouvelles antennes ? Et s’il s’agit d’un remplacement, sera-ce avec des antennes du même type ?
Considérant que l’expérience montrerait qu’aucun contrôle a posteriori n’est effectué, ce remplacement/replacement ne peut être considéré comme innocent.
L’étude d’incidence évoque également l’absence de preuve d’effets négatifs sur la santé.
« Certains évoquent l'existence d'un risque potentiel pour la santé lié aux effets des ondes électromagnétiques générées par les installations de mobilophonie. D'autres estiment que ces ondes n'ont pas d'effets nuisibles pour l'homme et l'environnement La seule certitude à cet égard est que, à ce jour, il n'existe pas de preuve scientifique communément admise de l'existence d'effets négatifs liés à ces ondes. Face à cette question, les autorités - tant au niveau européen que fédéral et régional- ont considéré que l'implantation de réseaux de mobilophonie est d'utilité publique. .... »
Il s’agit pour nous d’une affirmation mensongère visant à influencer le public, considérant que la Région bruxelloise (et à sa suite les autres Régions du pays) ont clairement exprimé leur volonté d’appliquer le principe de précaution[1]. Et la circulaire ministérielle du 9 janvier dernier sur cette matière montre clairement que le gouvernement wallon va dans la même direction.
Eu égard à cela, notre association considère que le refus par le collège de ce permis s’impose. Ce refus ne mettrait pas en péril la couverture GSM sur la commune mais éviterait l’augmentation des nuisances pour les populations concernées. Il serait un signal clair à l’égard des opérateurs pour tous les nouveaux dossiers.
En espérant que notre position puisse être suivie, veuillez accepter, Messieurs, nos meilleures salutations.
La section locale de Trop de Bruit en Brabant wallon ASBL