Mots-clés : Enquête publique
Une enquête publique du 13/02/2015 au 27/02/2015 a été ouverte pour le placement d'un pylone pour des antennes GSM (Téléphonie & Data) au chemin des Ethiques entre Pecrot et Nethen. Voir l'affiche de demande.
Le collège communal en 2006 avait rendu un avis défavorable et avait été même en recours contre la décision du fonctionnaire délégué accordant le permis.
Le dossier actuel est similaire à celui de 2006, même si le pylone envisagé est légèrement moins haut. (Notons que seul Proximus envisage de placer ses antennes. Si d'autres opérateurs devaient se joindre à elle, il est vraisemblable que la hauteur de l'infrastructure devrait être augmentée comme dans le projet de 2006).
Les arguments pour et contre sont donc toujours d'actualité. Il sera intéressant d'observer le positionnement des Nethenois dans ce dossier, particulièrement en termes d'impact sur le paysage, après les fortes oppositions à une halle paysanne récemment mais aussi à des logements sociaux, il y a quelques années.
Le collège communal en 2006 avait rendu un avis défavorable et avait été même en recours contre la décision du fonctionnaire délégué accordant le permis.
Le dossier actuel est similaire à celui de 2006, même si le pylone envisagé est légèrement moins haut. (Notons que seul Proximus envisage de placer ses antennes. Si d'autres opérateurs devaient se joindre à elle, il est vraisemblable que la hauteur de l'infrastructure devrait être augmentée comme dans le projet de 2006).
Les arguments pour et contre sont donc toujours d'actualité. Il sera intéressant d'observer le positionnement des Nethenois dans ce dossier, particulièrement en termes d'impact sur le paysage, après les fortes oppositions à une halle paysanne récemment mais aussi à des logements sociaux, il y a quelques années.
La position du groupe de riverains en 2006 après la décision de refus de permis.
Omissions et interprétations
Il faut savoir que les opérateurs envisageaient une implantation à cet endroit, pas tellement pour offrir une meilleure couverture GSM classique, mais pour soutenir l'UMTS, [...] (soit le transfert de données NDLR)
Pour satisfaire aux besoins du public, d'autres solutions étaient envisageables comme la coopération avec la SNCB, mais cette possibilité n'a jamais été examinée par les opérateurs.
Les opérateurs prétendaient également que leur projet n'aurait que peu d'impact visuel, mais ils étaient incapables de produire une simulation crédible. (Voir la simulation faite par des riverains)
Ne parlons pas non plus des effets sur la santé, toujours minimisés par les sociétés de téléphonie mobile.
Ceci et d'autres éléments ont entraîné une légitime suspicion lors de la séance publique.Propositions alternatives
Le groupe de riverains qui se voulait défenseur de notre santé et du patrimoine paysager était néanmoins soucieux du besoin de certains de nos concitoyens d'une meilleure couverture GSM. Aussi a-t-il fait plusieurs propositions alternatives que les opérateurs n'ont même pas voulu envisager.
Depuis 2006, plusieurs nouveaux éléments sont tout de même à souligner. Certes, une antenne est toujours aussi moche, mais:
- La piste de la collaboration avec la SNCB a été étudiée de près et celle-ci s'est révélée impraticable. Une collaboration avec le réseau Astrid s'est également révélé impossible.
- L'usage de la téléphonie mobile s'est encore amplifiée au point que la majorité de nos concitoyens ne s'encombrent même plus d'une ligne fixe. D'autre part, les médecins de la zone se sont inquiété de ces problèmes de connexions qui limitent leurs capacité à communiquer lorsqu'ils sont en visite. Les besoins sont donc devenus criants.
- L'UMTS n'est plus d'actualité, dites 4G (mais, ça, je ne vous apprends rien). Et son usage s'est rapidement généralisé. Donc, si l'antenne sert à utiliser cette technologie, c'est beaucoup moins sujet à opposition qu'en 2006.
- L'emplacement a fait l'objet d'une analyse sérieuse de la part de Proximus qui révèle qu'une antenne à cet endroit, en hauteur à la limite entre deux vallées, permettra de couvrir à la fois Néthen et Pécrot (voire une partie de Sint-Agatha-Rhode). Une antenne vaut mieux que deux.
Enfin, l'impact sur le paysage n'a joué qu'un rôle secondaire dans la décision d'écarter les logements sociaux du Tienne Vincent. Les contingences techniques et leurs effets ont été bien plus déterminants.