Mots-clés : Dossier du préventorium de Biez
Ce samedi 24, quelques dizaines de personnes s'étaient rassemblées dans la salle du Conseil, à la Maison communale de Grez-Doiceau, pour entendre les explications dans le cadre du dossier du Préventorium de Biez. Uniquement des questions techniques a rappelé l'échevin de l'urbanisme, Roland Vanseveren, qui jouait le rôle de " l'arbitre " entre les représentants du promoteur et les citoyens. A juste titre, puisque c'est ce que prévoit la procédure légale. Aucune question sur l'opportunité. Elles doivent être réservées aux réponses à l'enquête publique. Et l'échevin, conservant de bout en bout sa neutralité, a mené les débats entre les parties. Jamais, les représentants du promoteur ne se sont laissé amener à dévoiler ouvertement leurs intentions réelles, malgré l'insistance polie d'un public critique. Pour autant, ce n'était pas un coup pour rien. Des questions ont mis en évidence des " lacunes ", des " omissions ", des petites touches subtiles qui permettent de mieux cerner ce projet commercial.
Mais pour avoir de vraies réponses, il fallait se rendre à la réunion d'information organisée par les Amis de la Butte qui se tenait quelques jours plus tard.
En effet, ce mardi 27 octobre, à 20h, plus d'une centaine de personnes s'étaient massées dans la salle de classe désaffectée de l'ancienne école de Biez.
A l'invitation des Amis de la Butte, des habitants, opposés au projet immobilier qui risque de défigurer le flanc nord de la butte, ont écouté les explications sur les modalités de l'enquête publique en cours. Cette enquête fait suite à une demande de certificat d'urbanisme n°2 introduite par Moury Promotion pour une large zone autour du préventorium de Biez.
La soirée a commencé par un rappel des principes: le rôle d'un CU2, les buts de l'enquête publique, la manière d'y répondre. Après avoir épluché les lacunes de l'étude d'incidence financée par le promoteur, les Amis de la Butte, avec la participation du public, ont recensé une série d'arguments de fond destinés à alimenter des courriers qu'ils espèrent nombreux et variés dans le cadre de l'enquête. Egouttage, mobilité, gabarit des immeubles, biodiversité, intégration sociale, ghettoïsation sont parmi les domaines qui ont suscité maintes réflexions et questions.
Les deux experts invités par l'association, Maître Brusselmans, juriste, et Bertrand Ippersiel, urbaniste, ont éclairé l'assemblée de conseils judicieux. Ils ont aussi renforcé la conviction des Amis de la Butte dans la nécessité de demander aux autorités communales un Plan Communal d'Aménagement pour la zone concernée.
Il est à noter, parce que ce n'est toujours le cas, que tout s'est passé, tant le samedi que le mardi, dans une ambiance respectueuse et attentive, qui démontre la capacité des citoyens de gérer des situations difficiles de manière respectueuse et réfléchie.
Robin des cîmes
Mais pour avoir de vraies réponses, il fallait se rendre à la réunion d'information organisée par les Amis de la Butte qui se tenait quelques jours plus tard.
En effet, ce mardi 27 octobre, à 20h, plus d'une centaine de personnes s'étaient massées dans la salle de classe désaffectée de l'ancienne école de Biez.
A l'invitation des Amis de la Butte, des habitants, opposés au projet immobilier qui risque de défigurer le flanc nord de la butte, ont écouté les explications sur les modalités de l'enquête publique en cours. Cette enquête fait suite à une demande de certificat d'urbanisme n°2 introduite par Moury Promotion pour une large zone autour du préventorium de Biez.
La soirée a commencé par un rappel des principes: le rôle d'un CU2, les buts de l'enquête publique, la manière d'y répondre. Après avoir épluché les lacunes de l'étude d'incidence financée par le promoteur, les Amis de la Butte, avec la participation du public, ont recensé une série d'arguments de fond destinés à alimenter des courriers qu'ils espèrent nombreux et variés dans le cadre de l'enquête. Egouttage, mobilité, gabarit des immeubles, biodiversité, intégration sociale, ghettoïsation sont parmi les domaines qui ont suscité maintes réflexions et questions.
Les deux experts invités par l'association, Maître Brusselmans, juriste, et Bertrand Ippersiel, urbaniste, ont éclairé l'assemblée de conseils judicieux. Ils ont aussi renforcé la conviction des Amis de la Butte dans la nécessité de demander aux autorités communales un Plan Communal d'Aménagement pour la zone concernée.
Il est à noter, parce que ce n'est toujours le cas, que tout s'est passé, tant le samedi que le mardi, dans une ambiance respectueuse et attentive, qui démontre la capacité des citoyens de gérer des situations difficiles de manière respectueuse et réfléchie.
Robin des cîmes