Mots-clés : Chemins et sentiers, Mobilité, Grez-Doiceau: vie politique et administrative
Le Bettinval est un clos. Le lotissement se love autour d’une voirie en cul–de–sac enserrée entre la chaussée de Jodoigne et la rue Félix Lacourt qui monte à Hèze. On en sort, à ses risques et périls, en affrontant les automobilistes qui déboulent du plateau et brûlent souvent la priorité des autochtones. La géographie des lieux a contribué à tisser des liens assez étroits entre les habitants, liens renforcés par leur dernier combat… Au mois d’août dernier, un géomètre a effectué des relevés alors que les habitants ignoraient tout du projet communal de prolonger vers Hèze la piste cyclable qui partait du Centre sportif vers les Campinaires. Cette absence d’information a contribué pour une large part à alimenter les craintes et la rancoeur des riverains. On a vu se développer un discours musclé où la piste cyclable envisagée était ravalée au rang de projet récréatif, pas si anodin toutefois puisqu’un riverain interpellait en ces termes le bourgmestre lors du conseil communal du 25 septembre: Nous sentons la sécurité et la quiétude menacées dans notre très proche environnement et celui de nos enfants et petits-enfants.
Quel est l’enjeu ?
Il s’agit pour les autorités communales d’effectuer une liaison cyclable sécurisée et rapide entre la piste qui relie actuellement le Centre sportif aux Campinaires et la future piste qui mènera à Hèze. Des aménagements ont déjà été effectués depuis le feu « intelligent » de la chaussée de Jodoigne jusqu’à l’embranchement (ci–contre) avec le tracé contesté. Pour l’instant, les cyclistes qui quittent la chaussée de Jodoigne pour rejoindre Biez et Hèze se voient contraints d’emprunter les étroites et dangereuses chicanes que la rue de Biez trace devant le château de Piétrebais : ce n’est pas l’âme en paix qu’un parent y envoie son enfant. La commune s’est donc tournée vers le tracé de l’ancien vicinal qui offre un trajet sécurisé et direct fermé aux véhicules à moteur. Problème : l’assiette convoitée a été rachetée par les riverains en 1963. Il s’agirait donc d’exproprier, procédé toujours douloureusement ressenti lorsqu’on est propriétaire et non consentant. Sur le terrain, quelles seraient les conséquences pour les opposants au projet ?
Voir le document explicatif.
Quel est l’enjeu ?
Il s’agit pour les autorités communales d’effectuer une liaison cyclable sécurisée et rapide entre la piste qui relie actuellement le Centre sportif aux Campinaires et la future piste qui mènera à Hèze. Des aménagements ont déjà été effectués depuis le feu « intelligent » de la chaussée de Jodoigne jusqu’à l’embranchement (ci–contre) avec le tracé contesté. Pour l’instant, les cyclistes qui quittent la chaussée de Jodoigne pour rejoindre Biez et Hèze se voient contraints d’emprunter les étroites et dangereuses chicanes que la rue de Biez trace devant le château de Piétrebais : ce n’est pas l’âme en paix qu’un parent y envoie son enfant. La commune s’est donc tournée vers le tracé de l’ancien vicinal qui offre un trajet sécurisé et direct fermé aux véhicules à moteur. Problème : l’assiette convoitée a été rachetée par les riverains en 1963. Il s’agirait donc d’exproprier, procédé toujours douloureusement ressenti lorsqu’on est propriétaire et non consentant. Sur le terrain, quelles seraient les conséquences pour les opposants au projet ?
Voir le document explicatif.
Philippe Dendoncker,
pour Les Amis de la butte, Biez.
Merci d'avance
Daniel Bastin