Mots-clés : Héliport de Gottechain

Office fédéral de l’environnement,des forêts et du paysage
OFEFP
Influences de l’aviation sur l’avifaune
Rapport final et recommandations
Nature et paysage
Les données rassemblées dans une analyse bibliographique montrent que les oiseaux réagissent différemment aux perturbations du trafic aérien selon leur espèce, leur milieu, la saison, l’heure, l’âge, le degré d’accoutumance et l’environnement. Le potentiel de dérangement des avions augmente en général, dans l’ordre, avec les grands avions de transport, les avions militaires, les petits avions et les hélicoptères. La probabilité de changement de comportement augmente à mesure que l’écart vertical et horizontal entre l’oiseau et l’aéronef diminue. Bien que nous disposions seulement de peu d’indications concernant la petite aviation, son potentiel de dérangement semble élevé. De nombreux aéronefs de cette catégorie se caractérisent par des apparitions irrégulières, de faibles altitudes de vol, un vol incurvé ainsi qu’un effet de surprise.
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Des vols effectués dans le cadre d’une expérience au-dessus des lacs du Plateau suisse, qui hébergent de nombreux oiseaux d’eau hivernant, confirment que, pour une hauteur de survol identique, les hélicoptères ont un effet perturbateur plus élevé que les avions de dimension comparable. Les réactions visibles chez ces oiseaux relativement habitués au trafic aérien sont négligeables à partir d’une hauteur de survol de 450 m au-dessus du sol pour les hélicoptères et de 300 m au-dessus du sol pour les petits avions.
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Le présent rapport contient également des indications concernant les zones méritant d’être protégées et les bases légales. Il en découle des recommandations pour la réduction des perturbations. Une grande partie des perturbations pourrait être évitée si des zones sensibles entourées de zones-tampon larges de 500 m étaient délimitées et si les survols inférieurs à 450 m de hauteur étaient interdits. Cela permettrait également de prendre en compte les parapentes et les modèles réduits. Une différenciation
selon le type d’aéronef ne serait nécessaire que si une hauteur de survol minimale de 450 m n’était appliquée qu’aux hélicoptères et qu’on se contentait de 300 m pour les autres aéronefs.
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Le potentiel d’accoutumance des oiseaux aux aéronefs est généralement élevé. Il paraît diminuer dans l’ordre suivant : grands avions de transport, avions militaires, petits avions, hélicoptères ; cette diminution est probablement en corrélation avec
une baisse de la fréquence des survols. Le potentiel perturbateur des aéronefs augmente dans l’ordre suivant : grands avions de transport, avions militaires, petits avions, hélicoptères. Là aussi, les perturbations pourraient augmenter avec l’irrégularité des survols.
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Un vol sinueux dérange plus qu’un vol rectiligne. De même, les aéronefs qui manoeuvrent, tels que les hélicoptères, les modèles réduits ou les avions ultralégers, sont les plus dérangeants.
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Un vol sinueux dérange plus qu’un vol rectiligne. De même, les aéronefs qui manoeuvrent, tels que les hélicoptères, les modèles réduits ou les avions ultralégers, sont les plus dérangeants.