Mots-clés : Dossier du préventorium de Biez
Texte de l’interpellation de Jean-Marie Welschen devant le conseil communal de Grez-Doiceau le mardi 15 septembre 2009.
Mesdames et Messieurs les bourgmestre, échevins et conseillers communaux,
Si vous avez circulé dernièrement du côté de Biez, de Hèze ou de Cocrou, vous avez certainement été intrigués par toutes les affiches qui fleurissent sur les façades des habitations et dont le texte est simple mais explicite : « Que Biez reste un village » .En tant que riverain, représentant une grande partie des habitants de Biez, je vais tenter, en quelques minutes, de vous expliquer les raisons de cette levée de boucliers .
Lorsque vous empruntez la rue Félix Lacourt , vous trouvez au bas d’une forte pente, sur votre droite, une belle et sinueuse rue pavée, la rue du Beau Site, qui mène à Biez, un village qui est décrit dans un ouvrage récent édité par la Direction de l’Aménagement du Territoire et du Patrimoine de la Région Wallonne comme « particulièrement bien inscrit dans son paysage, sur sa butte aux versants et abords préservés, et qui a su préserver son caractère rural ». Extrait que tous ceux qui viennent à Biez pour la première fois traduisent toujours par un plus prosaïque « Qu’est-ce que c’est beau pour arriver chez vous ». Le village compte environ 150 foyers, soit un peu plus de 400 personnes. Au sommet de la butte, s’étire l’Avenue des Sapins qui rejoint la rue Félix Lacourt . Au milieu du triangle formé par ces 3 axes : une propriété de 15 hectares, le Préventorium , dont il est intéressant de connaître les origines. Nous sommes en 1933.Suite à l’initiative de leur président et suite à l’accord unanime des dirigeants des mutualités neutres, qui représentaient à l’époque près d’un demi million de membres, une société coopérative, le « Préventorium mutualiste Neutre de Biez, » avait été créée pour soigner les enfants du royaume prédisposés aux atteintes de la tuberculose et autres affections respiratoires. En bref, 250 enfants en moyenne fréquentèrent cette institution, et ce pendant 60 ans. Les besoins médicaux et les préoccupations sociales évoluant au fil des ans, les installations hospitalières de ce centre se sont progressivement transformées pour abriter une école pour enfants présentant des difficultés d’insertion scolaire, mais surtout un important home pour personnes âgées provenant d’horizons divers sur le plan social. Voilà pour le décor.
Action. En février 2008, deux discrètes affiches jaunes de la Commune sont apposées aux abords de la Résidence, invitant les habitants à une réunion d’information à propos d’un avant-projet de lotissement sur le site du Prévent. Heureusement, une ASBL du village réagit immédiatement et, par un toutes-boîtes, attire l’attention des habitants sur le contenu peu explicite de cette réunion. Et c’est ainsi que, le 27 février, cette salle est pleine et que les personnes présentes assistent, abasourdies, à la scène suivante. Un monsieur, que nul ne connaît, se présente en tant que porte-parole d’un groupe spécialisé dans l’immobilier, Moury Construct, et tient les propos suivants. Il y a quelques années, il fut désigné par les Mutualités Neutres pour assumer la direction générale du site du Prévent, période pendant laquelle il put se rendre compte de l’état lamentable des finances de cette institution qui accusait, dit-il, un déficit de plus de 5 millions d’euros. Il fut donc chargé par les responsables des Mutualités Neutres de trouver des solutions pour éponger la dette et assainir la situation financière. C’est ainsi que, après moultes recherches et multiples contacts, il présenta la proposition suivante au Conseil d’Administration des Mutualités : la gestion du home serait dorénavant confiée à un groupe international spécialisé dans cette activité ; un autre rachèterait les bâtiments existants, tandis que la société immobilière Moury se portait acquéreuse des terrains de la propriété, en échange de quoi elle se chargeait de combler le solde du déficit financier. Ce porte-parole allait ensuite nous dévoiler le contenu du projet immobilier que je vais décrire ensuite
mais il faut relever que ce porte-parole, conseiller et ancien directeur avait bien pris soin de cacher qu’il était un des Administrateurs principaux de Moury Construct …depuis plus de 20 ans. De là à faire le lien avec l’abattage massif et soudain d’une grande partie des arbres du site, en 2003, un abattage sans discernement des sapins, mais aussi des chênes, hêtres, érables et autres essences, accompagné d’une destruction totale d’espèces animales protégées, comme les fourmis rousses par exemple ; de là à se demander comment un home pour personnes âgées, affichant toujours complet, a pu accumuler de telles dettes ; de là à présumer que des initiés avaient eu tout intérêt à laisser pourrir une situation au fil des ans pour mieux en saisir les fruits, il n’y a qu’un pas que chacun choisira de franchir ou non. Mais ce qui est certain – et je pèse mes mots – c’est que nous sommes en train d’assister à une mainmise sur un bien collectif et sur un patrimoine environnemental par une société privée à des fins purement spéculatives.
Revenons à l’avant-projet : le porte-parole nous le décrit comme suit, en trois parties distinctes.
1. On tracerait une large voirie qui partirait de la rue du Beau Site,à mi-pente, contournerait le cimetière et aboutirait au haut de la colline, derrière les habitations de l’avenue des Sapins.
15 maisons unifamiliales cossues y seraient érigées.
2. Une résidence-services de luxe, composée de deux immeubles de vingt-cinq appartements chacun, serait érigée à l’emplacement du parking du Prévent, avec accès par l’avenue des Sapins. Ces seniories de standing, hautes de deux étages, se trouveraient face aux installations et aux chambres du home actuel.
3. Un ensemble de trois blocs de 16 appartements chacun, sans aucune fonction définie, serait construit toujours le long de l’avenue des Sapins, mais côté Hèze, Cette partie de la propriété est en zone bleue au plan de secteur.
Faut-il préciser que l’annonce de ce projet pharaonique a suscité immédiatement un tollé chez les habitants ? En quelques jours, pas moins d’une cinquantaine de lettres individuelles arrivaient chez le bourgmestre, exprimant la colère, la désapprobation, l’angoisse devant la démesure d’un tel projet, tandis qu’une association proposait des pistes alternatives. Imaginez : au beau milieu de ce village de 150 maisons viendraient se construire au moins 113 habitations, soit, pour vous donner une idée, l’équivalent des deux grands immeubles qui se trouvent en bordure du centre sportif de Wavre. De quoi bouleverser de fond en comble le tissu social et particulièrement convivial de la localité. De quoi rendre insolubles les problèmes de mobilité et de voisinage. De quoi saccager totalement les lignes de force du paysage actuel dans un village que les habitants ont choisi précisément en raison de son calme et de son caractère rural. Bref, Biez ne sera plus un village, mais deviendra une espèce de ville, de banale cité-dortoir. On comprend l’émoi des riverains, proches ou non.
Mais Moury Construct n’a tenu aucun compte de toutes les lettres qui lui ont été transmises en mars 2008. La société Moury n’en a cure. La société Moury vient , fin juillet , en plein milieu des vacances, évidemment, de déposer à la Commune une demande de certificat d’urbanisme de type 2 dans lequel sont déjà définis avec précision l’implantation et le volume des réalisations telles qu’elle les prévoit. Pas un iota n’a été modifié par rapport à l’avant-projet initial.
Nous savons que la demande de permis de bâtir va être introduite incessamment par la société Moury. A moins que les autorités communales n’émettent un avis défavorable au certificat d’urbanisme. Cette demande de permis devrait obligatoirement être assortie de demandes de dérogations, ce mal typiquement belge, inconnu en France par exemple. Pourquoi ces dérogations ?
Parce que , d’une part, le terrain où seraient construites les 15 habitations se situe , dans le schéma de structure communal, juste au-dessus d’une zone à ouverture paysagère , qu’on y trouve des sources et que l’autre côté de la route est déjà protégé par un plan communal d’aménagement( anciennement PPA). Imaginez donc un instant qu’une sorte de ring de béton viendrait littéralement saccager les prairies et vergers situés derrière le cimetière.
L’autorité communale est en droit de refuser cette nouvelle voirie.
Et parce que d’autre part, les 3 immeubles de 16 appartements haut de gamme se situeraient en zone bleue, c’est-à-dire dans une zone de services publics et d’équipements communautaires, zone à laquelle leur destination ne correspond en rien.
Je me permets de rappeler- mais vous le savez mieux que moi- que le législateur vient de renforcer les pouvoirs de la Commune en matière d’urbanisme. Dans cette optique, l’un d’entre nous, au nom d’une ASBL, a envoyé aux chefs de groupe locaux de chacun des partis représentés au conseil communal un questionnaire précis reprenant l’ensemble des problèmes juridiques, sociaux et environnementaux que suscite ce projet. Nul doute que ce dossier vous aidera dans vos prises de décision.
Je n’ai donc pas voulu m’étendre sur des argumentations qui, ici, auraient paru fastidieuses . J’ai surtout voulu me faire l’interprète des inquiétudes, des sentiments et des ressentiments de toute une population.
Mesdames, Messieurs, chaque parti auquel chacun d’entre vous appartient a , lors des dernières élections communales, insisté sur la nécessité de sauvegarder le caractère rural de notre commune. Dans les semaines qui viennent, vous allez, tout comme les fonctionnaires responsables à la Région Wallonne, être confrontés à des choix difficiles, nous en sommes conscients.
Nous ne doutons pas que votre préoccupation première sera d’abord et avant tout le bien-être des habitants de ce beau village et que, dès lors, vous aurez le courage de prendre les décisions qui s’imposent et que tous, nous attendons.
Je vous remercie.
Au nom des habitants de Biez,
Jean-Marie Welschen.
Mesdames et Messieurs les bourgmestre, échevins et conseillers communaux,
Si vous avez circulé dernièrement du côté de Biez, de Hèze ou de Cocrou, vous avez certainement été intrigués par toutes les affiches qui fleurissent sur les façades des habitations et dont le texte est simple mais explicite : « Que Biez reste un village » .En tant que riverain, représentant une grande partie des habitants de Biez, je vais tenter, en quelques minutes, de vous expliquer les raisons de cette levée de boucliers .
Lorsque vous empruntez la rue Félix Lacourt , vous trouvez au bas d’une forte pente, sur votre droite, une belle et sinueuse rue pavée, la rue du Beau Site, qui mène à Biez, un village qui est décrit dans un ouvrage récent édité par la Direction de l’Aménagement du Territoire et du Patrimoine de la Région Wallonne comme « particulièrement bien inscrit dans son paysage, sur sa butte aux versants et abords préservés, et qui a su préserver son caractère rural ». Extrait que tous ceux qui viennent à Biez pour la première fois traduisent toujours par un plus prosaïque « Qu’est-ce que c’est beau pour arriver chez vous ». Le village compte environ 150 foyers, soit un peu plus de 400 personnes. Au sommet de la butte, s’étire l’Avenue des Sapins qui rejoint la rue Félix Lacourt . Au milieu du triangle formé par ces 3 axes : une propriété de 15 hectares, le Préventorium , dont il est intéressant de connaître les origines. Nous sommes en 1933.Suite à l’initiative de leur président et suite à l’accord unanime des dirigeants des mutualités neutres, qui représentaient à l’époque près d’un demi million de membres, une société coopérative, le « Préventorium mutualiste Neutre de Biez, » avait été créée pour soigner les enfants du royaume prédisposés aux atteintes de la tuberculose et autres affections respiratoires. En bref, 250 enfants en moyenne fréquentèrent cette institution, et ce pendant 60 ans. Les besoins médicaux et les préoccupations sociales évoluant au fil des ans, les installations hospitalières de ce centre se sont progressivement transformées pour abriter une école pour enfants présentant des difficultés d’insertion scolaire, mais surtout un important home pour personnes âgées provenant d’horizons divers sur le plan social. Voilà pour le décor.
Action. En février 2008, deux discrètes affiches jaunes de la Commune sont apposées aux abords de la Résidence, invitant les habitants à une réunion d’information à propos d’un avant-projet de lotissement sur le site du Prévent. Heureusement, une ASBL du village réagit immédiatement et, par un toutes-boîtes, attire l’attention des habitants sur le contenu peu explicite de cette réunion. Et c’est ainsi que, le 27 février, cette salle est pleine et que les personnes présentes assistent, abasourdies, à la scène suivante. Un monsieur, que nul ne connaît, se présente en tant que porte-parole d’un groupe spécialisé dans l’immobilier, Moury Construct, et tient les propos suivants. Il y a quelques années, il fut désigné par les Mutualités Neutres pour assumer la direction générale du site du Prévent, période pendant laquelle il put se rendre compte de l’état lamentable des finances de cette institution qui accusait, dit-il, un déficit de plus de 5 millions d’euros. Il fut donc chargé par les responsables des Mutualités Neutres de trouver des solutions pour éponger la dette et assainir la situation financière. C’est ainsi que, après moultes recherches et multiples contacts, il présenta la proposition suivante au Conseil d’Administration des Mutualités : la gestion du home serait dorénavant confiée à un groupe international spécialisé dans cette activité ; un autre rachèterait les bâtiments existants, tandis que la société immobilière Moury se portait acquéreuse des terrains de la propriété, en échange de quoi elle se chargeait de combler le solde du déficit financier. Ce porte-parole allait ensuite nous dévoiler le contenu du projet immobilier que je vais décrire ensuite
mais il faut relever que ce porte-parole, conseiller et ancien directeur avait bien pris soin de cacher qu’il était un des Administrateurs principaux de Moury Construct …depuis plus de 20 ans. De là à faire le lien avec l’abattage massif et soudain d’une grande partie des arbres du site, en 2003, un abattage sans discernement des sapins, mais aussi des chênes, hêtres, érables et autres essences, accompagné d’une destruction totale d’espèces animales protégées, comme les fourmis rousses par exemple ; de là à se demander comment un home pour personnes âgées, affichant toujours complet, a pu accumuler de telles dettes ; de là à présumer que des initiés avaient eu tout intérêt à laisser pourrir une situation au fil des ans pour mieux en saisir les fruits, il n’y a qu’un pas que chacun choisira de franchir ou non. Mais ce qui est certain – et je pèse mes mots – c’est que nous sommes en train d’assister à une mainmise sur un bien collectif et sur un patrimoine environnemental par une société privée à des fins purement spéculatives.
Revenons à l’avant-projet : le porte-parole nous le décrit comme suit, en trois parties distinctes.
1. On tracerait une large voirie qui partirait de la rue du Beau Site,à mi-pente, contournerait le cimetière et aboutirait au haut de la colline, derrière les habitations de l’avenue des Sapins.
15 maisons unifamiliales cossues y seraient érigées.
2. Une résidence-services de luxe, composée de deux immeubles de vingt-cinq appartements chacun, serait érigée à l’emplacement du parking du Prévent, avec accès par l’avenue des Sapins. Ces seniories de standing, hautes de deux étages, se trouveraient face aux installations et aux chambres du home actuel.
3. Un ensemble de trois blocs de 16 appartements chacun, sans aucune fonction définie, serait construit toujours le long de l’avenue des Sapins, mais côté Hèze, Cette partie de la propriété est en zone bleue au plan de secteur.
Faut-il préciser que l’annonce de ce projet pharaonique a suscité immédiatement un tollé chez les habitants ? En quelques jours, pas moins d’une cinquantaine de lettres individuelles arrivaient chez le bourgmestre, exprimant la colère, la désapprobation, l’angoisse devant la démesure d’un tel projet, tandis qu’une association proposait des pistes alternatives. Imaginez : au beau milieu de ce village de 150 maisons viendraient se construire au moins 113 habitations, soit, pour vous donner une idée, l’équivalent des deux grands immeubles qui se trouvent en bordure du centre sportif de Wavre. De quoi bouleverser de fond en comble le tissu social et particulièrement convivial de la localité. De quoi rendre insolubles les problèmes de mobilité et de voisinage. De quoi saccager totalement les lignes de force du paysage actuel dans un village que les habitants ont choisi précisément en raison de son calme et de son caractère rural. Bref, Biez ne sera plus un village, mais deviendra une espèce de ville, de banale cité-dortoir. On comprend l’émoi des riverains, proches ou non.
Mais Moury Construct n’a tenu aucun compte de toutes les lettres qui lui ont été transmises en mars 2008. La société Moury n’en a cure. La société Moury vient , fin juillet , en plein milieu des vacances, évidemment, de déposer à la Commune une demande de certificat d’urbanisme de type 2 dans lequel sont déjà définis avec précision l’implantation et le volume des réalisations telles qu’elle les prévoit. Pas un iota n’a été modifié par rapport à l’avant-projet initial.
Nous savons que la demande de permis de bâtir va être introduite incessamment par la société Moury. A moins que les autorités communales n’émettent un avis défavorable au certificat d’urbanisme. Cette demande de permis devrait obligatoirement être assortie de demandes de dérogations, ce mal typiquement belge, inconnu en France par exemple. Pourquoi ces dérogations ?
Parce que , d’une part, le terrain où seraient construites les 15 habitations se situe , dans le schéma de structure communal, juste au-dessus d’une zone à ouverture paysagère , qu’on y trouve des sources et que l’autre côté de la route est déjà protégé par un plan communal d’aménagement( anciennement PPA). Imaginez donc un instant qu’une sorte de ring de béton viendrait littéralement saccager les prairies et vergers situés derrière le cimetière.
L’autorité communale est en droit de refuser cette nouvelle voirie.
Et parce que d’autre part, les 3 immeubles de 16 appartements haut de gamme se situeraient en zone bleue, c’est-à-dire dans une zone de services publics et d’équipements communautaires, zone à laquelle leur destination ne correspond en rien.
Je me permets de rappeler- mais vous le savez mieux que moi- que le législateur vient de renforcer les pouvoirs de la Commune en matière d’urbanisme. Dans cette optique, l’un d’entre nous, au nom d’une ASBL, a envoyé aux chefs de groupe locaux de chacun des partis représentés au conseil communal un questionnaire précis reprenant l’ensemble des problèmes juridiques, sociaux et environnementaux que suscite ce projet. Nul doute que ce dossier vous aidera dans vos prises de décision.
Je n’ai donc pas voulu m’étendre sur des argumentations qui, ici, auraient paru fastidieuses . J’ai surtout voulu me faire l’interprète des inquiétudes, des sentiments et des ressentiments de toute une population.
Mesdames, Messieurs, chaque parti auquel chacun d’entre vous appartient a , lors des dernières élections communales, insisté sur la nécessité de sauvegarder le caractère rural de notre commune. Dans les semaines qui viennent, vous allez, tout comme les fonctionnaires responsables à la Région Wallonne, être confrontés à des choix difficiles, nous en sommes conscients.
Nous ne doutons pas que votre préoccupation première sera d’abord et avant tout le bien-être des habitants de ce beau village et que, dès lors, vous aurez le courage de prendre les décisions qui s’imposent et que tous, nous attendons.
Je vous remercie.
Au nom des habitants de Biez,
Jean-Marie Welschen.